En Belgique, l’amiante a longtemps été largement utilisé dans le ciment utilisé pour produire des ardoises, des plaques ondulées et des tôles plates. On estime qu’en Flandre, quelque 86 millions de m² de toitures et de façades sont encore constitués de matériaux en amiante-ciment. Depuis 1998, la production d’amiante-ciment est interdite en Belgique.
Comment reconnaître soi-même un toit en amiante ?
- Consultez l’année de fabrication
L’année de production d’un certain matériau vous permet de savoir s’il contient ou non de l’amiante. Les plans, factures, fiches techniques ou autres données de production peuvent également être utiles. Si le matériau a été produit ou installé entre 1945 et 2001, il est susceptible de contenir de l’amiante. Si le matériel a été produit entre 1955 et 1985, vous pouvez en être certain. Les revêtements de toits ou de murs en ardoises artificielles ou en tôles ondulées installés avant 1990 ne font aucun doute : ils contiennent de l’amiante. Les ardoises ou les plaques ondulées sans amiante sont reconnaissables à la mention “N” ou “NT” (pour “New Technology”). Les plaques ondulées sans amiante ont toujours une bande de renfort.
- Vous pouvez également reconnaître l’amiante par la texture du matériau ; faites attention aux points suivants :
o Vous pouvez reconnaître la plupart des plaques en amiante-ciment à leur structure gaufrée en forme de nid d’abeille. Dans de nombreux cas, ils sont également constitués de plusieurs couches.
o Dans le cas des applications en amiante-ciment, des “fleurs d’amiante” apparaissent souvent ; il s’agit de taches blanches réparties sur la surface et qui indiquent donc la présence d’amiante.
o Si le matériau est cassé ou si sa surface est altérée, vous pouvez même détecter des faisceaux de fibres d’amiante à l’œil nu.
- Réalisation de l’essai à la flamme
Un dernier moyen de vérifier la présence d’amiante est le test à la flamme : il s’agit de passer une flamme sur des faisceaux de fibres visibles, à un coin ou à un endroit où le matériau a été cassé. Si ces fibres ne font que briller et ne se dissolvent pas dans la flamme, il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’amiante. Les fibres qui ne sont pas constituées d’amiante se désintègrent ou fondent. Veuillez noter ! Ces indicateurs s’appliquent à la plupart des plaques et ardoises ondulées en amiante, mais pas à toutes. Voulez-vous être sûr à 100% ? Il est alors préférable de faire procéder à une analyse en laboratoire.
Que devez-vous faire si vous soupçonnez la présence d’amiante dans votre toit ?
Pour éviter les risques, il est préférable de faire remplacer une toiture ou une façade couverte d’amiante après une trentaine d’années. Si vous attendez plus longtemps, il sera de plus en plus difficile et coûteux d’enlever le matériau en toute sécurité. Il n’est pas possible de refaire le revêtement car il est interdit de poncer ou de dépoussiérer un toit en amiante. Il est également interdit de placer un toit qui se chevauche. Le remplacement est donc la seule option. Vous voulez remplacer votre toiture en amiante ? Contactez-nous et nous verrons si vous pouvez bénéficier d’un soutien ou d’une subvention.
